Ces mots sont écrits à l’encre des larmes de ceux qui ont connu le drame d’une grossesse interrompue, que ce soit par mort foetale, fausse-couche, interruption médicale ou volontaire de grossesse, ou autre. Sans jugement, l’auteur pose des mots sur la souffrance du deuil périnatal, d’autant plus lourde qu’elle est méconnue.
La Mort intime de Marie de Hennezel a aidé la société et bien des lecteurs à passer du déni de la mort à son intégration à la vie. De même, ce livre invite à une traversée du deuil spécifique de l’enfant à naître, par une approche à la fois physiologique, sociologique, philosophique et psychologique, toute en délicatesse et en profondeur.
Catherine Radet est pédiatre, titulaire d’un troisième cycle de bioéthique.